samedi 10 septembre 2011

Luis De Briceno, El Fenix de Paris par le Poème Harmonique, Vincent Dumestre

Karel Dujardin, Paysans italiens à l'échoppe des charlatans
Pour vous parler du prochain disque de Vincent Dumestre  et du Poème Harmonique qui sortira le 29 septembre prochain, je pourrais vous parler de choses communes, des voix merveilleuses de Claire Lefilliâtre et Isabelle Druet, et de la non moins merveilleuse guitare de Vincent Dumestre. C’est sûr, tous les journaux spécialisés ne manqueront pas de vous dire la même chose. Mais pourquoi nous limiter à cela ? Pourquoi également ne vous parler que de l’histoire de Briceño ? D’accord, cet espagnol perdu en France n’est pas le plus fameux des compositeurs du XVIIe, donc quelques mots sur lui ne seraient pas superflus. Nous verrons cela plus tard.

Pour l’instant, je savoure, ces airs d’amour et de caractère. Peut-être a-t-on trop reproché à Briceño la simplicité de sa musique, et surtout l’ardeur qu’il avait à la défendre, mais aujourd’hui il est temps de revenir sur ce jugement.

« Todos se burlan de mi,
Y yo me burlo de todos,
Porque si me llaman asno
Ellos son necios y tontos.

Tous se moquent de moi,
Et moi je me moque de tous,
Car s’ils m’appellent âne,
Eux sont des sots et des idiots. »


Je suis plutôt d’accord avec ce jugement Luis ! Heureusement que Vincent t’as déterré. Parce qu’avant lui, on t’avait un peu oublié. Et c’était bien dommage. C’est vrai que quand Vincent fait de la musique, il a tendance à faire du Poème Harmonique, mais c’est tellement beau, on peut bien lui pardonner.

Bon, je n’en dis pas plus, le disque n’est pas encore sorti. Gardez ça en secret, et le 29, faites un tour à L’Autre Monde et vous saurez tout !

Retrouvez toutes les informations concernant le Poème Harmonique sur leur très beau site : http://www.lepoemeharmonique.fr

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